La responsabilité, c’est-à-dire, la capacité à agir en conscience avec ce qui nous entoure et nos valeurs, ne doit plus être vue comme opposée à la performance, qui elle, est la capacité d’atteindre des résultats en utilisant les ressources de manière optimale. Au contraire, allier les deux permettra à l’entreprise de faire partie d’un tout. Ses résultats rejailliront forcément sur son écosystème. Se pose alors la question suivante : avec qui vais-je travailler… ou pas ?
Les liens de l’écosystème
Comment intégrer sans se désintégrer ?
Allier responsabilité et performance dans mes interactions
”Je veux me sentir bien dans mon écosystème et que mon écosystème se sente bien aussi. La réussite humaine passe avant la réussite matérielle.
”On a inscrit la performance dans notre vision associative. On œuvre pour une société responsable ET performante. Le vivre-ensemble permet la performance et la produit. J’ai voulu accoler les deux mots, vraiment par choix.
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Assurer la loyauté et sécuriser la relation client, employeur, ressource
”«Dans cette accélération et cette digitalisation très forte, ce qui va faire la différence c’est le travail de fond de relation commerciale, de partenariat construit au fil du temps. Ceux qui réussiront sont ceux qui seront reconnus grâce à leur qualité de gestionnaire, leur déontologie et leur transparence.
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Les grands groupes ont formaté les relations qu’ils voulaient avoir avec leurs prestataires. Mais la rapidité des changements et l’apparition de besoins nouveaux les obligent à amener de la souplesse dans la relation. Il y aura toujours une partie d’adaptation. Par exemple, si on respecte le cas de recours du portage et le contrat commercial de prestation de portage salarial, la loi écarte automatiquement la qualification de prêt de main d’œuvre illicite ou de délit de marchandage. C’est une sécurisation énorme pour l’entreprise.
Construire une culture solide pour intégrer et non se désintégrer
”Le futur de l’entreprise, c’est être en mesure de construire une culture solide qui permet les collaborations entre des salariés et des freelances.
”C’est au choc des idées que jaillit la lumière. Donc, en partageant nos idées, cela peut engendrer de nouvelles idées, de nouvelles énergies. Mais il est essentiel de veiller à ne pas perdre complètement le contrôle de nos idées lors du partage.
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La circulation des informations et des compétences s’accélère. Les entreprises doivent ouvrir leurs portes sans perdre leur âme. Dans le cas de l’innovation scientifique par exemple, certains déploient tous les outils juridiques pour ouvrir leur écosystème, avec des contrats de confidentialité, des politiques de brevet et de publication. Il existe même des politiques pour la création d’entités conjointes avec le client, où les connaissances sont partagées et protégées.
Organiser et rendre lisible la répartition des compétences non salariées
”Externaliser c’est aussi une manière de gérer.
”C’est faux de penser qu’il n’y a que les grands groupes qui font appel au freelancing. Les PME ou ETI ont aussi recours au freelancing ou à des prestataires extérieurs. Mais ça ne change pas grand-chose dans l’approche, il faut signer des contrats de prestation avec des personnes. Il y a des ETI et PME qui s’affranchissent de certaines questions en faisant appel à des freelances, amenant plus de liberté que dans les grands groupes.
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Mais parfois la taille fait que l’on perd la vision du nombre de ressources externes en action dans la structure. Se pose le problème de la traçabilité des flux financiers et des prestations effectuées. Un outil offrant à la fois une vision précise et macro permet alors de gagner en efficience et en transparence.
Privilégier les compétences plutôt que le statut
”« Il faut commencer à raisonner en termes de compétence et non pas de statut. Si par exemple, je sais que mon entreprise a besoin d’une chose pour se dynamiser, évoluer, s’adapter à son marché, je vais aller chercher la compétence plutôt que le statut.
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Le fait de privilégier la compétence sur le statut suppose une reconstruction des schémas de pensées dans l’entreprise chez les RH (qui traitent assez peu la question des freelances) mais aussi chez les opérationnels qui ont le réflexe de faire avec ce dont ils disposent. Il faut du temps pour lever certaines barrières et passer de « nous n’avons personne pour ça en interne » à « qui allons-nous chercher pour que ce projet réussisse ?»