Que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle, la satisfaction de ces besoins est une étape incontournable pour gagner en sérénité. Au lieu de nous concentrer sur les émotions négatives, la frustration et le stress créés en nous quand ces besoins ne sont pas identifiés, réfléchissons aux actions que l’on peut faire pour les combler.
Travail et vie perso
Être ou ne pas être… soi au travail ?

Savoir s’écouter pour combler ses besoins primordiaux
”Nous avons deux besoins primordiaux : celui d’amour et celui de sécurité. Le monde du travail satisfait ces deux besoins. Le besoin de sécurité est comblé par le travail et l’argent, qui représente la stabilité financière. Quant à la reconnaissance, elle nous fait nous sentir aimés. Ainsi, le monde du travail exploite ces deux aspects, consciemment ou inconsciemment.
La proposition de Dtalents 1/5
Créer sa définition personnelle de l’ambition et de la fidélité
”Les gens ont aussi le droit de ne pas vouloir avoir une ascension fulgurante tout le temps. Je pense qu’il faut l’assumer. Ce n’est pas facile, parce qu’on nous répète qu’il FAUT réussir. La réussite est propre à chacun et je pense qu’il faut respecter ce choix individuel.
La proposition de Dtalents 2/5
L’ambition n’est ni bonne ni mauvaise. Elle devient problématique lorsqu’elle est érigée au rang de vertu et que la pression externe impose ce modèle, nous poussant parfois à nous oublier dans le travail. L’ambition peut être redéfinie par chacun et acceptée par l’entourage. Idem pour la fidélité qui, de facto, devrait être accordée à un employeur. Je peux choisir de placer ma fidélité d’abord dans mes valeurs.
Hiérarchiser sans culpabiliser
”Nous passons 25 ans de notre vie professionnelle à élever des enfants, et on fait un peu comme si ça n’existait pas. La parentalité est un impensé du travail.
La proposition de Dtalents 3/5
L’organisation du partage du temps entre vie professionnelle et vie personnelle est souvent remise en cause, nous obligeant à revoir en permanence la hiérarchie de ce qui est important à nos yeux. Croire que la frontière est étanche est un mythe qui nous pousse à la culpabilisation quand l’un empiète sur l’autre et inversement. Ainsi je dois pouvoir choisir d’emmener ma mère chez le gériatre en journée ou de relire un dossier le dimanche sans me sentir coupable.
Le droit d’être authentique
”Je rêve de la possibilité d’être authentique au travail, d’être vraiment soi donc de pouvoir choisir ce que je vais dévoiler ou non de ma vie personnelle. Osons être nous !
La proposition de Dtalents 4/5
L’individu en situation de travail doit d’abord être vu comme un professionnel compétent. Libre à lui de dévoiler ou non d’autres aspects de son identité, de son vécu, de peser le bénéfice/risque à partager des éléments privés dans sa sphère professionnelle. Ce que je vais partager de moi va forcément modifier le regard de l’autre au risque de faire passer mes compétences professionnelles au second plan. On peut prendre comme exemple, le travailleur en situation de handicap invisible ou le travailleur en situation de précarité sociale. Les deux veulent d’abord, et surtout, être vus comme des professionnels.
Du temps et des moyens pour se nourrir et s’enrichir tout au long de la vie
”Il y a toujours une compétence qui manque dans une équipe. Donc on va essayer d’aller la chercher ailleurs ou de l’inventer en interne. Il y a besoin de bienveillance pour ça, puisque quand on accepte de sortir de sa zone de confort, il est évident qu’on va moins performer… dans l’immédiat.
La proposition de Dtalents 5/5
Pour progresser dans sa carrière et sur le marché du travail, bien sûr, il faut parfaire ses connaissances et en acquérir de nouvelles. Mais que ce soit sur le temps professionnel ou sur le temps personnel, pouvoir se nourrir intellectuellement va bien au-delà d’une productivité ou d’une performance accrue. Une personne nourrie fera preuve de davantage d’innovation, d’engagement et surtout d’une meilleure estime d’elle-même.