Quand on est Freelance, ce sont les clients qui nous payent. Et par extension, qui nous font manger, nous permettent d’avoir un toit sur la tête et de prendre soin de notre famille. Et il arrive parfois (souvent ?) que certains clients ne paient pas, ou paient en retard. La charge mentale que cela représente dans la vie d’un indépendant est largement sous-estimée. Surtout lorsque l’on est un indépendant qui vient de se lancer, un freelance qui est en train de développer son offre et son business.
La question des impayés est centrale. Il existe des moyens pour essayer de les limiter. Petits conseils :
1. Être clair dès le départ.
Même si vous avez peur de passer pour « Psychorigide » n’hésitez pas à poser des questions très concrètes pour poser le cadre de votre future collaboration :
- Quel mode de paiement ?
- Quel rythme de facturation ?
- Quel sera votre contact pour les questions de facturation ?
2. Menez votre enquête
Le sourire est charmeur, le rendez-vous s’est très bien passé mais la situation financière de votre client est-elle solide ? Est-il solvable ? allez vous renseigner sur des sites comme info-greffe ou société.com par exemple. Ou en posant directement la question à votre client si vous avez un doute.
3. On signe AVANT de commencer à travailler
Un contrat ou un devis signé est un papier qui vous engage, vous et votre client. Une manière de mettre à plat les règles avant de commencer à jouer. Il vous sera beaucoup plus facile ensuite, en cas de désaccord, de revenir sur ce qui a été convenu ET écrit noir sur blanc.
4. Instaurez des pénalités de retard
Lors de la signature du contrat. Il y a deux types de pénalités : l’indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement (40 euros par facture impayée) et les intérêts de retard (un % appliqué au montant de la facture impayée). Les deux sont cumulables.
5. Avoir une vision en temps réel de votre facturation.
Au début, quand vous avez deux clients tout va bien. Mais le succès venant ( et c’est tout ce que l’on vous souhaite !) les clients et les modalités de paiement vont se multiplier. Et non, vous ne pouvez pas tout faire de mémoire. Un logiciel de gestion peut alors devenir un sérieux atout
6. Relancer sans culpabiliser
Relancer un client ne veut pas dire le harceler. Juste lui signifier qu’il vous doit paiement suite à la prestation que vous avez effectuée. Si vous avez des scrupules à le faire, mettez en place une méthodologie qui sera toujours la même, quelque soit le client et le vécu que vous avez avec lui.
Par exemple : un mail, puis 10 jours plus tard un coup de fil, puis un courrier recommandé avec mise en demeure…
7. Presta effectuée, facture envoyée !
Vous connaissez peut-être l’expression « battre le fer tant qu’il est chaud »… et bien c’est exactement ça ! Le souvenir de votre travail est encore frais dans l’esprit de votre client. Vous pouvez dire à votre client à la fin de votre prestation qu’il va recevoir la facture dans les jours qui viennent. Ce qui paraitra comme la plus logique des choses.
Tous ces conseils valent quand vous êtes freelance ET seul. Si cette gestion des impayés et de la facturation en règle générale vous parait trop lourde et qu’elle vous éloigne de votre cœur de métier, vous pouvez aussi travailler en portage salarial ! La société de portage fait à votre place l’ensemble des suivis de facturation, sur vos indications, auprès de vos clients. Elle est également là pour vous accompagner dans l’écriture du contrat. Elle sécurise et minimise les risques.
Chez Dtalents, nous avons en plus une spécificité dont nous sommes très fiers : nous payons les indépendants dès le début du mois suivant la prestation, avant même que votre client n’ait payé la facture. Une solution qui vous permet de vous concentrer sur ce que vous aimez faire : votre métier et d’aller travailler l’esprit léger !