Notre contributeur

Christian Courtiès

Métier / fonction : Directeur des études ICAM Apprentissage
Domaine d’activité : Apprentissage – Enseignement supérieur
Vous en un mot : Passerelle

“Je pense qu’il y a des chefs d’entreprise qui devraient aussi prendre la parole de temps en temps, pour partager ce qu’ils font dans leurs entreprises. Voyons comment nous travaillons, donnons à voir aux autres ce que nous faisons.”

“L’apprentissage est une chose, mais il est également important que des professionnels du secteur viennent dispenser des enseignements pratiques, sous forme d’ateliers par exemple. Cela permettrait aux étudiants de mieux comprendre les enjeux du monde professionnel.”

“Nous devons changer notre approche et comprendre que les générations actuelles fonctionnent différemment. Il faut faire se rencontrer les différentes générations. Mon travail est de former des jeunes qui seront employables”

Mieux accepter l’imprévu

Tout le monde n’a pas cette capacité. Je vous donne un exemple. Le samedi 29 janvier, il y a le gala de l’école. Donc ça veut dire qu’à partir du mercredi, on n’a plus accès aux salles. Une collègue n’avait plus sa salle et ne trouvait pas de solution, elle était bloquée. Pourtant, c’est une collaboratrice qui a été secrétaire générale du syndicat des SCOP en Midi-Pyrénées. Mais elle était calée sur son truc et elle n’arrivait pas à se dire que c’est son objectif qui prime et qu’elle pouvait procéder autrement. Aujourd’hui, avec les choses qui bougent, c’est important d’avoir cela en tête. Dans le travail, il faut de tout, il y a besoin de personnes qui sont là pour faire bouger les choses. L’important est d’arriver à créer des équipes complémentaires. 

Davantage consulter ses patrons et ses collègues

Il faut se dire que tu n’es pas tout seul face à ton problème. Souvent, je peux résoudre le problème parce que je viens discuter avec certains. La vraie difficulté, c’est d’arriver à trouver une vraie complémentarité dans une équipe. 

Nous devons réussir avant tout collectivement. Je connais mes limites. Je ne suis pas organisé. Par contre, j’ai plein d’idées qu’il s’agit de mettre en œuvre après. Quelque part, dès qu’il faut passer sur l’aspect technique, c’est plus complexe. Quand j’étais délégué national et que j’avais un gros département avec 9 millions de budget à gérer et quatre services, mon adjoint était mon strict opposé en termes d’organisation et ça marchait super bien, parce qu’il était capable de structurer les idées que je pouvais avoir. Et pareil pour l’assistante de direction qu’on avait prise. A un moment donné, il faut aussi connaître les atouts des uns et des autres, ou les forces et les faiblesses de chacun. Aller au carton, parce qu’il faut se payer une assemblée de 30 personnes et expliquer qu’on va changer quelque chose, ça ne me fait pas peur. Alors que mon collègue ne pouvait pas le faire. En revanche, il était brillant pour structurer derrière tout le système administratif qu’on allait mettre en place. Il prenait l’action et il avançait avec l’assistante, il faisait le truc et puis il structurait. J’en avais besoin. 

Répartir les talents dans une équipe

Un DG me disait quand il m’avait embauché : “Je suis un généraliste, vous, vous êtes un spécialiste et j’ai besoin de vous”. Son équipe de direction générale a été constituée comme ça. Dès qu’il cherchait quelqu’un, il fallait qu ce dernier soit meilleur que lui dans le domaine. Je crois vraiment à ce système. Effectivement, à un moment donné, il faut qu’une personne sache trancher s’il y a besoin. Ce qui m’énerve le plus dans une équipe de direction aujourd’hui, c’est typiquement ceux qui sont dans leur silo et qui défendent purement leur silo, sans s’occuper des problématiques des autres. Alors que je pense qu’aujourd’hui pour une entreprise, cette vision est dépassée. 

Prendre le temps avec les jeunes

J’ai organisé l’intervention d’une sociologue, car je m’aperçois que petit à petit, les générations changent. Ce sont des problèmes de pouvoir. Certains professeurs se disent : “Je suis le sachant et qu’est-ce que ce petit va me remettre en cause, alors que c’est moi qui ait le pouvoir dans ma classe ?” Je pense qu’il y a de ça aussi derrière, Ils ont rêvé d’avoir le pouvoir car ils ont dû en souffrir quand ils étaient étudiants. Aujourd’hui, je prends beaucoup de temps avec les jeunes. Je ne sais pourquoi. A chaque fois que je le fait c’est naturel. J’avais fait une formation management et l’intervenant m’avait dit : “tu fais des briefs et naturellement, tu mets du sens sans t’en apercevoir”. Et donc, aux élèves, j’essaie toujours de dire le pourquoi : pourquoi on fait ça ? Hier, je leur présentais le tableau avec le programme des trois jours d’intégration et comment ça va se passer. Pourquoi je veux un accueil café ? Les gens arrivent de l’extérieur, ils ne se connaissent pas et pendant une demi-heure, on brise la glace. On travaille sur la notion de valeur, parce qu’aujourd’hui on en a vraiment besoin… On va remettre du sens sur les valeurs de vos études ? Comment ça va se passer ? Les jeunes adultes ont vraiment besoin de ça

Les apprentis ne restent plus dans leur entreprise

Quand j’ai commencé il y a 20 ans, les apprentis restaient naturellement dans leur entreprise. Maintenant, il y en a plein qui disent : “Je réfléchis, je vais aller faire un master spécialisé en écologie, ou en gestion de grands projets, de matériaux durables… Je vais partir faire un VIE, je vais partir faire un VSI. Auparavant, tu n’avais pas ça dans l’apprentissage. C’étaient des étudiants “classiques”, qui faisaient des poursuites d’études. Pourtant, les entreprises pleurent ; elles sont capables de leur offrir des pommes d’or en disant qu’elles te reprennent avec trois ans d’expérience. Mais non ; ils ont envie de vivre une autre expérience, et ils ne savent même pas si c’est ce qu’ils veulent faire derrière.

Des grands noms qui ne font plus forcément rêvés

En parallèle, j’ai modifié mon discours sur le contrat d’apprentissage et je leur explique désormais qu’ils vont négocier un contrat pour une formation de trois ans. Je leur demande : “Quel partenariat allez-vous établir pendant ces trois années ?” Aujourd’hui, certaines entreprises ne comprennent toujours pas cela. Ce matin, je me suis fâché avec l’une d’entre elles. Ce sont des Américains qui débarquent et prétendent tout savoir. Ils veulent que tout le monde suive leurs décisions sans discuter. Ils sont complètement dépassés, surtout après avoir licencié massivement après le Covid. Elle essaye d’embaucher, mais sans succès, et veut transformer les contrats d’apprentissage en emplois. Pourtant, avant, les responsables disaient aux apprentis : “Vous restez trois ans, mais nous n’embauchons pas nos apprentis.” Ils se nuisaient eux-mêmes avec des règles absurdes.

Ce matin, leur nouvelle idée était que les apprentis ne pouvaient partir en mobilité internationale qu’après avoir signé chez eux. Je leur ai demandé d’expliquer cela. Que les apprentis ne puissent partir qu’une fois en entreprise, d’accord. Mais durant la période scolaire, si je veux envoyer un apprenti trois mois à l’étranger, pourquoi cela poserait-il un problème, que ce soit chez moi ou ailleurs ? Ils ne comprennent pas les enjeux actuels et s’étonnent que les jeunes partent.

Les jeunes s’en vont, et ils ne comprennent pas. “Ah, tu ne restes pas chez nous? – Non, non, je n’en ai pas envie.” Certains apprentis, après un an, me demandent s’ils peuvent changer. Rien ne les en empêche, ils ont normalement signé pour trois ans. Une négociation à l’amiable est nécessaire. Le super comité d’entreprise ne suffit pas. Ceux qui y sont allés pour cela se sont trompés.

Des nouveaux modes de fonctionnement chez les jeunes

Une connaissance me disait qu’ils avaient des problèmes d’adaptation avec les nouveaux qu’ils recrutent. La jeune recrue te dit à 17h30: “Je suis désolée, je ne suis pas là, j’ai piscine”. Par contre, quand ils sont présents, ils sont efficaces. Il faut regarder un peu comment les jeunes travaillent. Je pense qu’aussi les réseaux sociaux jouent un rôle, je le vois avec mes fils. Je suis en train d’analyser ça. Je pense qu’il y a une étude à faire. Mon second est capable de jouer à des jeux vidéo avec trois écrans, avec Discord d’un côté où il discute avec les potes pendant que le truc est en train de se faire, etc. L’air de rien, ça développe des compétences et moi, j’ai du mal. J’essaye de le faire le mieux possible. J’ai plein de jeunes collègues qui n’utilisent que le chat. Ils me disent que je n’ai pas répondu. Je suis désolé, je ne suis pas collé à mon chat tout le temps. Je suis encore un vieux qui utilise le mail. Mais effectivement, j’ai des collègues qui m’envoient des trucs par chat et ils ont leurs petites fenêtres à côté. Ils bossent comme ça toute la journée.

Plus de tolérance envers les autres générations

Aujourd’hui, je crois qu’il faut du temps. Les jeunes collègues que j’ai sont surprenants et c’est assez déconcertant. Je consacre beaucoup de temps à discuter avec eux, que ce soit en tête à tête ou en groupe, pour essayer de comprendre ce qui les motive. Ce matin, j’ai reçu un mail qui m’a d’abord agacé, mais ensuite, je me suis dit que c’était une opportunité ! Une jeune collègue récemment arrivée s’est engagée avec un réalisateur qui a réalisé un film sur le développement durable. Elle nous annonce : “C’est bon, je l’ai réservé et ce sera pour telle semaine.” J’avais prévu la semaine jésuite à ce moment-là, avec des soirées conférences et tout, étant donné que nous étions à l’origine un établissement jésuite. Je me suis dit qu’elle ne pouvait pas simplement imposer son film, ça ne collerait pas. Sur le moment, je pensais qu’elle aurait dû nous prévenir plus tôt. Puis, je me suis calmé et j’ai réalisé que nous pouvions intégrer son film dans le cadre de la pédagogie jésuite. Après tout, il y a eu l’encyclique du pape sur l’écologie intégrale. Je me suis dit qu’elle voulait aborder le développement durable : c’est parfaitement pertinent. J’ai répondu : “C’est une super idée ! Il faut qu’on se voit cinq minutes pour régler les détails. Je pense que ton film s’intègre parfaitement et nous l’inclurons dans la dynamique de la semaine.” Finalement, il s’agit de collaborer sur divers projets. Cependant, dans leur esprit, ils trouvent quelque chose de super intéressant et veulent le faire immédiatement, sans réfléchir aux implications. Si nous ne sommes pas là pour tempérer, cela peut rapidement devenir conflictuel.

Redonner du sens au collectif

Comme les plus jeunes sont attachés au sens, c’est facile d’aller là-dessus. Je me bats avec certaines entreprises parce que je ne comprends pas leur position. Dans ma tête, je suis persuadé que c’est un mec dans un bureau qui a pensé à un truc, un matin et qui c’est dit que c’était embêtant quand un apprenti part plus d’une fois, ça déstabilise son service. Ce gars n’a pas regardé les impacts. Quand je demande une explication, ils répondent : “Mais c’est comme ça, on l’a décidé”. Comment dois-je expliquer ça aux jeunes ? Ils débarquent dans mon bureau et je ne peux rien faire ! Je suis obligé de leur dire d’aller voir les syndicats car ils sont employés dans leur entreprise. Ils y sont allés, cela a fait bouger les choses. Mais c’est fou d’en arriver là ! Il faut d’abord établir le sens de la dynamique qu’on met en place. 

Très souvent, on touche à des sujets de passions avec les nouvelles générations et dparfois, il faut leur rappeler que tu fais quelque chose au service du collectif, tu ne le fais pas à ton service personnel. 

On ne systématisait pas les contraintes privées

Quand j’ai eu mes enfants, on avait complètement décalé nos emplois du temps avec ma compagne. Je pars super tôt le matin. J’arrivais à 7h30 au travail,  de manière à pouvoir partir à 18heures et être sur de récupérer le petit avant la fermeture de la crèche. Après, rien ne m’empêchait, comme j’avais mon ordinateur, de reprendre le boulot à la maison. On a donc aussi eu à gérer ces contraintes sauf qu’on ne systématisait pas. S’il y en avait un des deux qui devaient partir en déplacement, on s’arrangeait. Aujourd’hui, j’ai l’impression que dès que tu commences à avoir des contraintes qui désorganisent ton système c’est non. 

J’ai traversé des périodes de Plans de Sauvegarde de l’Emploi de tous côtés. Dans mon environnement, c’est là que la formation se révèle la plus efficace dès qu’il y a des problèmes d’emploi. Je n’ai jamais été directement touché, mais j’ai pu observer cette réalité à travers mes amis, notamment dans les grandes entreprises. Cependant, certaines entreprises ont dû procéder à des licenciements massifs. Ces jeunes ont été imprégnés de cette réalité par leurs parents qui l’ont vécue. Aujourd’hui, nous vivons une période de quasi plein-emploi. Chez les ingénieurs, je constate que c’est un peu la même chose. Aujourd’hui, lorsqu’ils décrochent leur diplôme, les étudiants ont cinq offres d’emploi.

Tous les patrons ne sont pas mauvais

Il est également important que certains dirigeants prennent la parole. Personnellement, j’ai suivi des formations en Economie sociale et solidaire à l’époque où je réfléchissais à l’orientation de ma carrière professionnelle. J’avais la possibilité de suivre une formation proposée par un cabinet spécialisé, axée sur l’ESS, avec des séminaires impliquant des entreprises et des associations variées, allant du secteur mutualiste aux coopératives bancaires. C’était très enrichissant. On visitait des entreprises comme la coopérative du côté de Perpignan, où on découvrait des entreprises comme Chèque Déjeuner, l’une des plus grandes SCOP françaises. Mais il y avait aussi beaucoup d’associations, des gens engagés qui méprisaient le patronat. Je leur disais : “Tous les patrons ne sont pas à jeter, arrêtez les clichés ! Regardez des exemples comme Gallois, regardez ce qu’il a accompli. C’est grâce à ce genre de personne que vous avez eu la Caf.” Il y a des réalités comme ça qu’il ne faut pas oublier. Je pense qu’il y a des chefs d’entreprise qui devraient aussi prendre la parole de temps en temps, pour partager ce qu’ils font dans leurs entreprises. Voyons comment nous travaillons, voyons ce que nous faisons.

Gagner de l’argent n’est pas un tabou

Il faut vraiment le communiquer, parce que ça montre aussi que, quelque part, on essaye de construire quelque chose. Il n’empêche que le boulot d’une entreprise c’est, certes, de rendre des services et être pérenne mais il faut qu’elle rentre de l’argent. Je n’ai aucun souci avec ça. De temps en temps, quand on en parle, on a l’impression que c’est un gros mot.

Les réalités du terrain ne sont pas assez prises en compte

Actuellement, deux mondes s’opposent. Parfois, j’ai l’impression que ceux qui conçoivent les programmes de formation n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise et prétendent pourtant savoir comment cela fonctionne. Il serait bon, qu’ils voient cela de leurs propres yeux. Je m’efforce de le faire progressivement. J’ai une trentaine de tuteurs qui suivent des apprentis sous ma responsabilité, alors je m’arrange pour les faire sortir de leurs salles de classe. Ils passent ainsi des journées entières sur le terrain, ce qui leur offre une immersion dans le monde professionnel. 

Dans le programme d’études, nous avons même mis en place une journée dédiée où chaque apprenti présente son entreprise à un groupe composé de cinq collègues et d’un enseignant. Cela permet une meilleure compréhension des réalités du terrain. Je crois que c’est ce genre d’initiatives qui devraient être encouragées. Les entreprises doivent s’impliquer davantage dans la formation des jeunes. L’apprentissage est une chose, mais il est également important que des professionnels du secteur viennent dispenser des enseignements pratiques, sous forme d’ateliers par exemple. Cela permettrait aux étudiants de mieux comprendre les enjeux du monde professionnel.

Notre école a été créée par des industriels en 1998. Aujourd’hui, le problème, c’est que la quantité d’industriels qui viennent faire des cours est très faible, parce que, progressivement, on est allé vers un système purement scolaire, comme n’importe quelle autre école d’ingénieurs.

Améliorer les partenariats entre les écoles et les entreprises

En ce qui concerne la gouvernance, aujourd’hui, le président du conseil d’administration est quelqu’un d’actif, très investi. Il a fondé son entreprise à une époque, il a son réseau. Il y a aussi un autre chef d’entreprise, bientôt à la retraite, la Chambre de Commerce et d’Industrie, ainsi que l’UIMM sont également présentes dans la gouvernance. Cependant, la gouvernance ne fait pas tout. Politiquement, c’est intéressant, mais ils ne sont pas directement impliqués dans la production. Leur rôle principal est de générer des idées, c’est ce qu’ils font au quotidien. Par contre, quand vous avez un dirigeant de petite PME, comme celui que nous avons récemment accueilli au sein de la CCI, qui gère son entreprise dans le nord de Toulouse, cela apporte une perspective concrète. Il connaît les défis de la fabrication, qu’il s’agisse d’usinage ou de fabrication additive. C’est ce genre de présence qui est réellement enrichissante.

Faire coexister les générations

Tu as tout à gagner à cela, car les jeunes comprennent ce que nous avons à offrir. Cela ramène à la toute première discussion : quel est le but et l’objectif, et qu’avons-nous à accomplir ensemble ? En venant sur mon terrain, je viens sur le tien, et progressivement, nous apprenons à nous connaître. Une amie à moi qui a enseigné à l’INSA me dit que les étudiants n’arrêtent pas de parler en amphithéâtres… Nous, cela fait dix ans que nous vivons ça. À l’époque, oui on parlait moins en cours car les professeurs étaient plus sévères. Maintenant, c’est différent, nous devons changer notre approche et comprendre que les générations actuelles fonctionnent différemment. C’est très intéressant de voir leurs réactions. Je trouve crucial de faire se rencontrer ces différentes générations, car mon travail est de former des jeunes qui seront employables. J’ai eu un débat similaire à l’université qui m’a mis en colère, où un enseignant a dit qu’il n’était pas là pour aider les étudiants à trouver un emploi. J’ai répondu que c’était absurde, que cela fait partie intégrante de leur parcours. Être actif dans la société, être citoyen implique également de contribuer par le travail. Peut-être suis-je un peu conservateur, mais je maintiens cette position.

Transmettre le savoir est insuffisant

J’ai également eu une discussion avec une enseignante de la Sorbonne, une fois, lorsque j’étais à Paris. Elle était professeure d’histoire à la base et ensuite, elle accompagnait les jeunes dans leur recherche de travail car le problème était qu’ils forment des historiens, mais ensuite, que faisaient-ils? Nous ne pouvons pas tous les embaucher comme professeurs d’histoire ou journalistes, puisqu’il y a des écoles spécialisées aujourd’hui. Nous devons travailler sur les compétences et les capacités acquises. Pendant leur formation, nous devons les aider à développer des compétences qui seront utiles sur le marché du travail. C’est tout mon travail au quotidien. Je ne me contente pas d’enseigner, je mets en place des choses comme celle-ci, et là, ils ont compris. Mais si vous vous contentez de transmettre du savoir, selon moi, vous passez à côté de l’essentiel.

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